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2 février 2009 1 02 /02 /février /2009 15:59

De Niamey à Zinder
Parties de Ouga au petit matin (6h) avec la compagnie STMB (que l'on vous recommande pour son sérieux) nous avons rejoins Niamey située à 500 kms vers 16h. Beau parcours noyé dans les couleurs de terre allant du rose au rouge via l'ocre. Un décor de brousse !
Niamey enfin, que nous rejoignons en traversant le fleuve Niger via le pont Kennedy. Ville étrange très propre avec de grandes avenues où il est facile de se repérer. La population grouille autour des deux grands marchés et déserte plutôt les rues annexes ce qui est plutôt agréable pour déambuler. Détour par le CCFN (centre culturel franco-nigerien) où nous avons eu le plaisir d'assister à une soirée sur le thème de la femme racontée par  elles (littérature, théatre, femmes dans leur quotidien..). Non loin du centre le Musée National et zoo dans la même enceinte, nous avons pu voir des squelettes de dinosaures et celui d'un crocodile géant ainsi que les traditions Nigériennes dans leur ensemble.Instructif ! Sans oublier l'arbre du Ténéré (dans un bloc de ciment) qui fut déraciné par un camioneur libyen et installé au musée. Le lendemain visite de la piscine olympique qui surplombe le fleuve mais fermée en janvier il nous faudra revenir ! Nous avons ponctué notre balade en buvant dans de nombreux maquis ayant vu sur le fleuve, spectacle splendide de pirogues remontant le courant ! Autre fait marquant, la visite de la grande mosquée (financée par le colonel kadafi), ouverte tous les jours sauf le vendredi   (prière) et ce samedi nous avons monté 165 marches pour parvenir au sommet du minaret. Vue panoramique de la ville !
Dans les prochains jours du 4 au 14 février auront lieu les premiers jeux du Niger "CEN SAD" où des athlètes africains se mesureront dans diverses disciplines sportives ce qui entraîne une pénurie d'hotels et nous devons donc repartir direction Zinder à 892 kms de la capitale. Une journée de bus (14h) pour rejoindre cette ville du sud-est, région agricole et terre d'élevage. La route fut belle malgré quelques tronçons de pistes et pour une fois nous avions un  bus climatisé (SNTV) ce qui à fait la différence !! Zinder, ville de 205 500 hbs, ancienne capitale (1865-1890) et coeur de la culture Haoussa avec ses maisons dessinées. Toujours d'actualité le palais du sultan construit au milieu du 19è siècle. Elhadj Mamadou Moustapha, 23 ème sultan, y réside toujours en compagnie de ses trois épouses et ses 23 enfants ! Nous nous sommes aussi perdues dans les innombrables venelles du vieux quartier de Birni au sud de l'ancien fort français. Maisons en banco et murs décorés de dessins géométriques en reliefs et peints de couleurs vives. Poursuite de la visite demain dans les autres quartiers et départ pour Agadez jeudi. Affaire à suivre...


* Merci catherine D pour les messages et bonnes vacances !
* Bon anniversaire à celles et ceux nés au mois de février.
* Coucou aux belles de Crac'h
* Coucou à Renée, le texto est bien arrivé ! Ne laisse pas le froid t'engourdir !
* Coucou à ceux et celles qui sont enneigés, bon courage...
* Coucou à la tribu...

















Le pont Kennedy
la grande mosquée















Sur la route de Zinder
















Grenier à mil et habitations



































ZINDER
















La chambre et l'ancien fort français





Quartier de Birmi

 


























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23 janvier 2009 5 23 /01 /janvier /2009 13:24
Vent de couleur latérite
Depuis quelques jours Ouaga subit les affres de l'harmattan, nous colorant de poussière rouge brique s'infiltrant partout tant et si bien que les masques et foulards deviennent indispensables ! Nos couleurs de cheveux ont changé  et le nez d'arlette s'est enrhumé ! Ouaga appartient à la zone climatique soudano-sahélienne, marquée par une pluviométrie moyenne de 750 mm d'eau par an et la saison sèche commence à partir d'octobre jusqu'en mai c'est pourquoi de  novembre à février, la capitale est sous l'influence de l'harmattan,  un vent sec venant du Nord-Nord-Est. Durant cette période, la température maximale la journée atteint 35°C, elle descend à 20°C la nuit. A propos de notre départ sur le Niger celui-ci est prévu pour le début de la semaine prochaine puisque notre visa d'entrée sur le terrritoire débute le 29 janvier. Départ en bus pour Niamey le 28 janvier apparemment une journée de transport devrait suffire (6h de route) mais les aléas sont toujours possibles ! C'est à dire une étape à Fada n' Gourma ou un arrêt à la frontière ce qui se traduit par deux jours de bus. Surtout ne vous inquiétez pas de notre silence durant la semaine à venir ! Donc derniers moments à Ouaga et dernières photos de nos déambulations. Affaire à suivre ...

*Bonjour à Annick T, qui nous suit avec intérêt plein de bises !
*Félicitations à l'heureux grand-père, et contente de savoir les plantes en bonne santé ! bises à tous
*Coucou à Armel, merci pour les voeux et "Miniature Miniature" cela vaut bien quelques dorades greks ! Bisess et prend soin de toi !
*coucou à Catd'ailleurs, à défaut de la tenue léopard voici le bleu touareg !
*Pour Renée, toujours la tête dans les couleurs ? bisesss


Pour Cat























































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22 janvier 2009 4 22 /01 /janvier /2009 13:05
Un secteur économique générateur d'emplois
La rencontre avec une des actrices de cette ONG "le relais burkina" s'est faite tout naturellement dans la rue en achetant nos fruits. De cette discussion en est sortie l'envie d' en savoir plus sur ce secteur d'activité "la frip", porteur de plus d'une centaine d'emplois avec des filiales soit dans la teinturerie (Long néeré) soit la production de miel (soutien à la miellerie Wend Puiré), la vente de livres d'occasions et la menuiserie. Alice à été le temps d'une journée notre guide au sein du relais burkina. Cette entreprise (5 ans d'ancienneté) reçoit de France des ballots de frips (recueillis dans les conteners "relais") , avec son secteur de tri basé à Ouga il permet aux grossistes burkinabés de se fournir et ainsi permettre à tous de se vétir à moindre coût avec de la qualité. Le secteur couture et teinture dont s'occupe Alice en compagnie de Justine, crée des modèles (vêtements, linge de maison..) en travaillant de concert avec les teinturières de Koudougou. Le secteur menuiserie quant à lui reçoit les meubles déclassés  (rangement, télévision, bureau...) , en provenance de grandes surfaces spécialisées (Casto, Ikéa..) et les modifie si besoin. Ces conteners arrivent du Havre jusqu'a Lomé (Togo) puis prennent la route jusqu'à Ouga.  
 Ce relais burkina est le résultat de la collaboration entre Emmaüs Artois et des Burkinabés, aujourd'hui ce centre recherche toujours des collaborateurs afin de développer cette action dans d'autres pays africains ainsi que des boutiques en europe afin de vendre leurs produits.
Si vous êtes curieux vous pouvez cliquer sur www.lerelais.org/Burkina
et ensuite regarder les films consacrés au tri et aux teinturières de Koudougou www.lerelais.org/-Le-film-.html. Sachez que tous les produits sont disponibles sur le site.
Pour finir nous remercions l'équipe de Pierre (le directeur) qui nous a reçue gentiment toute cette journée et souhaitons bonne continuation à tous.
















Justine et Alice
















Atelier de menuiserie

































quelques modèles de parures de lit, nappes, tablier...










































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19 janvier 2009 1 19 /01 /janvier /2009 12:37

Le Fespaco
Festival Panafricain du Cinéma, né en 1969, n'était guère plus que la rencontre de quelqus cinéastes africains désireux de montrer leurs courts-métrages à un public averti. Aujourd'hui des centaines de films tournés en Afrique ou par la diaspora en Amérique et aux Caraïbes sont projetés, et les vingt oeuvres retenues concourent pour le prestigieux étalon d'or de Yennenga (une récompense aussi prisée qu'un césar ou un oscar). Le Fespaco est devenu l'un des piliers de la vie culturelle du Burkina Faso. Ougadougou accueille le festival les années impaires, fin février ou début mars car les années paires il a lieu à Tunis.Cette année il démarre le 28 février jusqu'au 9 mars. En attendant nous aurons peut-être la chance d'y être au retour du Niger ! Petite pause burkinabé obligée nos visas Nigérien n'étant valables qu'a partir du 29 janvier, deux solutions s'offrent à nous soit passer par le nord du pays (Gorom-Gorom) soit attente aux alentours de Ouga ! Réflexions en cours ! Ceci étant nous avons déjà parcouru le nord l'année passée jusqu'à Dori et les moyens de transport ne sont pas simples. Pour l'instant nous "farnientons" et flanons avec plaisir dans la capitale. Affaire à suivre !

*Bonjour à la Guadeloupe et à la famille Le garff/Mathurin pour leur gentillesse
*Coucou à la smala de Barbès, zoub zoub zoub !
*Coucou à la Tunisie, et bonne année !

*Coucou à St Etienne et à la famille Martin, bises en pagaille !

NB : notre numéro de tel à changé pour le Burkina, Niger et Mali c'est maintenant le

00 226 71 07 66 97

Pour le Sénégal l'ancien numéro est conservé

00 221 777 84 46 70


A l'entrée du cinéburkina












Marché aux fruits/légumes












Ambiance de rues


























 

 

 

 

 

 

 

 


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17 janvier 2009 6 17 /01 /janvier /2009 16:42
Voyage en bus
De Bamako à Ouagadougou (Burkina Faso), destination la gare routière de Sogoniko (sud de Bamako). Nous avions prévu de faire le trajet d'une seule traite hélas ce jour une seule compagnie "Bani transport" disponible. Nous n'étions pas au bout de nos surprises ! Arrivées après 5 h de route à Sikasso une pause (3h) et un changement de bus obligatoire étaient imposés. Nous intégrons un mini-bus (35 pers) et nouvel arrêt à Bobo-dioulasso (4h). Vers 24h nous repartons dans un bus et atteignons Ougadougou à 4h du matin. La compagnie Bani et son sous-traitant Sogebaf sont à éviter ! Vous êtes pris en otages ! Enfin pouvoir dormir au " samaritain" fut la récompense. Aujourd'hui le luxe, déjeuner au "Verdoyant" d'une excellente pizza (bon conseil de Mara et Claudine).

*P'tit coucou à nos internautes fidèles pour leur message.
*Bonjour à la tribu, prompt rétablissement à Antoine et bon courage sous cette humidité !
*De tout coeur avec vous pour la soupe et la fondue !!



Petit dèj à la gare Sogoniko











Pause "Pénélope"

























Gare de Sikasso














Dibiterie (grillades de viande) et douane à la frontière Burkinabé










Toujours à la frontière Koloko
Latrines à 25 centimes et lavage !














Un  peu d' histoire sur Ouagadougou
Ouagadougou (700 000 hbs), fondée au XIè siècle par les Nyonnyonsés, s'appelait à l'époque Kombemtinga, (la "Terre des guerriers"). Las de subir les assauts des peuples voisins, les Nyonnyonsés se mirent sous la protection de Zoungrana, empereur Mossi. Progressivement, la ville changea de nom devint en 1441 la capitale de l'empire Mossi. Devenue capitale de Haute-Volta en 1919, la ville perd sa prééminence pendant les années de partage du territoire (1932-1947). A la reconstitution de la Haute-Volta l'administration est de nouveau transférée à Ouaga. De l'arrivée du chemin de fer en 1954 jusqu'à l'indépendance (1960) la population de la ville va doubler, passant de 30 000 à plus de 60 000 hbts. Par la suite, le nombre de Ouagalais doublera régulièrement tous les dix ans : 500 000 au début des années 90 et plus d'un million aujourd'hui.


Source : wikipedia.org
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 17:27

Bamako

Suite à notre visite à l'un des deux musées nationaux celui dédié à la naissance de Bamako (place de la liberté)  nous vous retraçons un peu d'histoire.


Il existe plusieurs versions sur les origines de la ville de Bamako qui serait fondée vers la fin du XVIème siècle.

Une première version consacre la naissance de Bamako à l'amitié entre deux chasseurs, Samalé BAMBA et Diamoussadian NIAKATE. Le premier offrit l'hospitalité au second et finit par lui octroyer des terres de culture et de chasse. Le domaine ainsi attribué à Diamoussadian NIAKATE touchait le royaume du MEGUETAN qui occupait l'aire géographique de l'actuelle Région de Koulikoro. Leur limite commune était les rivières de SAMALE et de FARAKOBA.

Pour pouvoir s'installer sur les terres que venait de lui offrir son ami, Diamoussiadian NIAKATE (qui était originaire de LAMEDOU, près de NIORO) fit venir les siens. La soeur qui était mariée au roi SEGOU de l'époque, TOROKOROMARY rendit visite à son frère sur ses nouvelles terres et demanda à son retour à son époux de les sécuriser. Répondant au désir de sa compagne, le roi T'OROKOROMARY mit à la disposition de son beau-frère plusieurs bataillons.

Le nom de NIAKATE se transformera progressivement en NIARE et la rivière de BAMBA (BAMBA KÂ KÔ) au bord de laquelle le chasseur Samalé BAMBA était installé donna son nom à l’ensemble de la zone qui devient « BAMBAKO » puis « BAMAKO » (source : Tribune des Communes – bimensuel n° 00 du 18 Août 1992).

Une deuxième version voudrait que le nom « BAMAKO » ne soit en fait qu'une déformation de BAMA KÔ (Marigot aux caïmans), marigot auprès duquel le chasseur DIAMOUSSADIAN se serait installé.

Une troisième version, recueillie par Dominique TRAORE parle d'un chasseur nommé Bamba
SANOGO (ou SANOH), originaire de KONG, qui aurait poursuivi son gibier jusqu'aux confins de MORIBABOUGOU où régnait Moriba DIARRA dit Baguinda MORIBA. Ce dernier aurait autorisé le chasseur à s'installer à proximité de son village. C'est ainsi que Bamba SANOGO créa un village qui prit le nom de « BAMBA-KONG » (BAMBA venu de KONG) qui se transformera au fil du temps en « BAMAKO »!


Quelques dates :

- 17 Octobre 1899 : Chef lieu du Haut SENEGAL - NIGER
- 20 Décembre 1898 : Erection en Commune mixte sous l'autorité

   d'un Administrateur Maire
- 1908 : Capitale coloniale avec 6.000 habitants
- Décembre 1920 : Capitale officielle du SOUDAN FRANÇAIS
- 18 Novembre 1955 : Erection en Commune de plein exercice.
- l6 Novembre 1956 : Election du Maire de la ville


La population, en rapide croissance dépasse un million d'habitants en 2006 contre 100 000 en 1960. Cet accroissement incontrôlé entraîne des difficultés importantes en terme de circulation, d’hygiène (accès à l’eau potable, assainissement), pollution.

Source : mairiebamako.africa-web.org


L'immeuble de la banque Africaine BCAO

côté fleuve (pur style néo stalinien !!)











Tisserand dans la rue




































Clin d'oeil à notre plombier bellilois "Denis"















                                                                                                        Le pont des martyrs (baptisé en mémoire des manifestants tués en mars 1991 par le régime de Moussa Traoré).

























Au choix  pour meubler vos intérieurs !











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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 18:03
De kankan à Bamako
Lundi matin tôt direction la gare routière de Kankan et tout ça en mobylette chargée évidemment ! Sept heures d'excellente route pour rejoindre la capitale. Paysages magnifiques du Fouta Djalon continuant sur le Mali (villages bordant la montagne). Notre 505 s'est très bien comportée et vers 16h nous posions nos sacs dans un joli quartier près du fleuve nommé Badalabougou au campement "Jatiguiya", un oasis dans la ville. Bamako toujours aussi agréable et facile pour nos déplacements rien à voir avec Conakry ! Aujourd'hui mardi journée consacrée aux visas pour le Burkina et le Niger et apparemment le visa "de l'entente" n'éxiste pas ou plus, il permettait de se déplacer avec un seul visa dans cinq pays de l'Afrique de l'ouest (Mali, Burkina, Niger, Togo, Bénin). Faute de l'avoir nous prolongeons nos visas pour le Mali. Sachez que le prix pour un visa (plusieurs entrées et pour trois mois) Burkinabé coûte 33200 FCFA (environ 22 euros). Quelques jours de balade dans la capitale puis nous rejoindrons Ouagadougou fin de semaine (vendredi). Affaire à suivre...

*Merci aux filles pour leur message, nous pensons bien à elles et le feu de bois à aussi ses avantages en dégustant la galette !


rue de Kankan





































Sur la route














Dans une cour à Kankan
























                                                                              Fouille de la voiture à la douane malienne













une partie des occupants de la 505













 gare routière
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 18:07
Dernière étape avant le Mali
Sommes arrivées de nuit dans cette jolie bourgade, ultime étape avant le Mali prévu demain soir Notre trajet jusqu'ici, Conkry-Kankan s'est éffectué en 15 h de route les trois quarts en bon état.. La Peugeot demeure incontournable pour ces pistes. La situation en Guinée est calme mais de nombreux barrages sur les routes, il parait que la formation d'un nouveau gouvernement est imminent -semaine prochaine- à surveiller de près ! Demain rebelotte pour une journée de 8h de voiture toujours 10 places assises, les meilleures sont au fond -trois au lieu de quatre au milieu- et toujours sous 30 voire 35°. Pensées à ceux qui se gèlent...Affaire à suivre

Grand merci pour vos messages et mails
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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 17:20
Florilège des photos du trajet
Gabu, Labé, Conakry, Kankan
Gare routière































Billets guinéens




















Gabu et traversée du fleuve avec le bac

































Arrêt crevaison !















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11 janvier 2009 7 11 /01 /janvier /2009 16:59
Soirée de fête
Bubaque, petite soirée costumée sympathique au Calypso
















Préparation des chapeaux...


Nous avons pu rire de nous !!!















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